Exposition itinérante
« Pour la liberté de ma peau » est une exposition itinérante, qui a d’ores et déjà occupée plusieurs lieux et servi de décor pour diverses performances: danse et peinture, lecture de poésie, spectacle, vernissage. Il s’agit de peinture à l’aquarelle, acrylique et gouache sur de l’organdi de coton. Les accrochages sont inspirés des kakémonos japonais grâce à des suspensions en bois massif ajustables. La disposition des panneaux permet d’occuper l’espace de manière innovante et de proposer une exposition immersive où le corps du spectateur créé une interaction avec les œuvres. Ce qui intéresse l’artiste dans ce support, c’est de s’affranchir du rapport frontal habituel et de proposer des objets autour desquels nous pouvons tourner, observer des deux côtés et jouer avec les transparences et les lumières.




Aquarelles, acrylique, gouache sur organdi de coton
Accrochage en kakémono – suspension en bois massif ajustable
Dimensions tissus: 140×70 cm


Exposition au Hang’Art de Boschaud à Villars – Eté 2023




Exposition à l’Eglise de Saint-Mayme-de-Péreyrol en Dordogne
Performance dansée avec Adelyne Raynaud, danseuse et chorégraphe professionnelle
Libre donc je suis
Folle donc j’existe
Mon corps c’est tout mon moi. Il m’entraine dans ses exubérances et dans ses chutes. Tout en haut, tout en bas. Il saute. Quand il danse, il est en transe. Il vit. Mon sang parcourt tout mon corps de la tête au pied. Il s’exulte. Mon corps saute, tombe, mes bras sont comme des pelotes de laines que l’on effile, mes joues deviennent rouges de plaisir, mes muscles se réchauffent, se contractent et se relâchent. Les fibres de mes muscles s’allongent et mon cœur aime ça. Mon cœur anatomique pas celui des émotions ; enfin si, celui-ci aussi.
(…)
C’est comme ça que mon corps est libre. Il danse, mes seins bougent, mon ventre se contracte, mes mains tourbillonnent, ma langue tourne, mes yeux regardent précisément. J’aime la précision de mes yeux qui me permettent d’envoyer un message tellement clair a ma main droite par le biais de mon cerveau, qui elle-même retranscrit tout ce que je veux dire avec mes pinceaux, avec mes crayons. Mon corps c’est un crayon géant hyper adroit mais aussi très maladroit. Celui qui tombe, qui glisse partout mais qui se relève en couleur.