Cette série d’œuvres-poèmes qui mélange joyeusement dessin et texte, est une entrée dans ce monde intime qui est le mien, mais qui peut être celui de n’importe qui d’autre. Je crois à la résonance de nos histoires et aux parallèles de nos vécus, comme matière pour créer.
« Nos mémoires d’été », 2023
300€
32×43 cm Techniques mixtes sur papier de coton recyclé
42×30 cm Techniques mixtes sur papier de coton recyclé
Vendu
« Mon intime est poétique Cette montagne nostalgique Le dévers de nos émotions passées Et présentes à nous, là maintenant Mon cœur ressent dans la brèche La mélodie de mon enfant qui chante Le temps qui passe et qui transforme ses os Ses eaux, nos eaux qui se mélangent Comme un torrent Le son de sa voix qui mue Comme la terre de la montagne qui se renouvelle Les éboulis de nos sentiments Comme le magma d’un volcan en berne Son nez, petit nez de tout petit enfant qui devient un beau nez de grand enfant Nos mains, nos cordons, nos nombrils, nos yeux qui se croisent Et mes enfants qui grandissent et qui n’ont plus besoin de cette poussette Mes émotions rudes et acerbes qui escaladent le ressaut J’observe dans le chaos des rochers Je vois l’amour au sommet Celui qui restera à jamais Gravé dans le granit »
Texte lu et écrit par Déborah Calfond
« Mon corps c’est tout mon moi », 2023
42×30 cm Techniques mixtes sur papier de coton recyclé
Vendu
« On peut faire ce qu’on veut du monde », 2023
30×22 cm Techniques mixtes sur papier de coton recyclé
Vendu
« Que la fête commence mon corps II « , 2023
30×40 cm Techniques mixtes sur papier de coton recyclé
Exposition « Dialogues » – Hôpital Loos
Détail de l’oeuvre
Que la fête commence mon corps !
Mon corps qui brille Mon corps explose de mille feux ! Au grand jour ! Tu as caressé la lisière de mon corps jusqu’à l’aube Et la fête a commencé J’ai tourbillonné à l’intérieur de moi A l’intérieur de toi J’ai traversé les vagues comme des murs d’eau J’ai jeté le caillou des malheurs Et la fête a commencé J’ai laissé de côté les ombres pour voir la lumière J’ai couru dans les campagnes gelées J’ai tremblé sous les paysages dorés Et la fête a commencé Mon CORPS est une fête, une célébration, une joie J’ai aimé en creux J’ai aimé en plein Et la fête a commencé Mon CORPS est traversé d’amour puissant Mon CORPS est une peine, une rivière, un courant Je me suis souvenue de toi à l’intérieur de mon ventre Et de toi aussi, au même endroit mais pas tout à fait Et la fête a commencé J’ai dessiné des visages Des yeux, des paupières, des sourcils Des pupilles, des langues, des bouches pleines J’ai peint des corps emmêlés Des CORPS seuls et des secrets J’ai écrit des peines et des joies Et la fête a commencé Dedans TOI Dedans MOI Emportée par les cercles mouvants qui s’entrechoquent Je peine à en sortir Mon CORPS se balance Mon CORPS rayonne Mon CORPS est une onde oscillante dans l’eau Mon CORPS ricochet Je suis transporté dans les vallons et Je monte dans le manège de la vie
Que la fête commence mon corps !
« Méduse au corps de soleil », 2023 Poème Grisélidis Réal
42×30 cm Techniques mixtes sur papier de coton recyclé
Vendu
« Mémoire de nos peaux », 2023
42×30 cm Aquarelles, crayons, gouaches et feuille d’or sur papier de coton recyclé
Vendu
« Libre donc je suis, folle donc j’existe » 2023
30×21 cm Aquarelle sur papier de coton recyclé
Vendu
« Fly me buterfly », 2023
30×21 cm Aquarelle sur papier de coton recyclé
Vendu
« Terre féconde », 2022
80€
42×21 cm Lithographie rehaussée à l’aquarelle et aux crayons de couleurs E.A. 3/VII
« Terre féconde » Lithographie rehaussée à l’aquarelle et aux crayons de couleurs
Je t’aime à Saint-Georges
Et nos corps embués Et nos corps reflétés Et nos corps enlacés Et voir le reflet de nous dans les miroirs sans tain Je t’aime à Saint-Georges Chambre 302 Nos corps tendus et transpirants Mélangés Du crépuscule à l’aurore Nos corps désirent, nos cœurs aiment Sous les pales, nos poils se hérissent, nos peaux s’emmêlent, nos souffles s’accordent Je tire le rideau sur le creux de la poitrine Gouttes d’eau sur le marbre rose Rue Navarin Tu es un soleil sous la pluie J’ai froid Tes baisers m’enlacent et ta main sert mon cou J’ai chaud Une biche sauvage passe dans la ville La campagne s’est invitée à Paris Les moulins Les maisons de fortune Leurs habitants hantent les rues Notre présent amour côtoie les fantômes du passé Et nous traversons les époques du temps en escargot L’ombre des chats sur les toits forme notre silhouette amoureuse Nos pieds foulent les paves des rues de Montmartre Suzanne Valadon et Maurice Utrillo passent dans leur jardin Et nous sentons nos corps traverses par leur P R E S E N C E A M O U R Les âmes des artistes flottent autour de nous Et nous guident Et nous marchons sur leurs pas pour écrire notre histoire Notre amour urbain se reflète dans les miroirs cloutes Dans l’atelier, les plumes et encres sous la verrière m’appellent Je t’aime a Saint-Georges pour t’aimer partout ailleurs Tout le temps
Je veux peindre nos corps et nos chairs et l’anatomie de nos cœurs Sur les poteaux, les murs, les pignons, les trottoirs, les fenêtres, les marches des escaliers Je me servirai de ta salive pour y tremper ma plume J’utiliserai les pigments de nos yeux Je ferai des pinceaux de nos cils Et nos peaux seront les toiles tendues
La toile de ton corps m’offre la plus belle promesse D’un grand chef d’œuvre Tu sais, celui qui traverse le temps
« Je t’aime à Saint-George », 2023
30×22 cm Techniques mixtes sur papier de coton recyclé
Vendu
Texte lu et écrit par Déborah Calfond
« Corps brûlé, cœur doré « , 2023
32×25 cm Techniques mixtes sur papier de coton recyclé
Vendu
« Je tombe dans la nuit », 2023
30×22 cm Techniques mixtes sur papier de coton recyclé