Déborah Calfond développe une œuvre à la croisée du corps, de la mémoire et du langage. Sa pratique, nourrie par l’autofiction et le geste intuitif, explore les métamorphoses de l’identité, les transmissions invisibles, les figures intimes et les silences partagés. Peindre, écrire, performer sont pour elle des façons de laisser une trace : témoignage d’une vie traversée, offerte à l’autre.

Le corps, central dans son travail, devient à la fois matière première, territoire et langage. Corps morcelés, hybridés, flottants ou ancrés : ils racontent la multiplicité des êtres que nous sommes. À travers eux, l’artiste interroge l’animalité, les lignées familiales, la mémoire cellulaire et les gestes du soin.

Ses œuvres prennent forme sur des supports variés (toiles de lin, papiers de riz, carnets), entre transparence et densité, pigments dilués et aplats vifs, toujours au service du propos. Les mots se glissent dans l’image, parfois visibles, parfois enfouis. La calligraphie, la performance, la mise en scène du corps viennent élargir le champ plastique.

Déborah Calfond conçoit chaque œuvre comme un espace de résonance, un lieu de contact entre le dedans et le dehors, l’individu et le collectif, le visible et l’invisible. Un travail où l’intime devient politique, et la trace, une mémoire vivante, qui se transmets entre les générations..

Déborah donne des ateliers “peinture, dessin et poésie” au Boudoir des muses à Paris et dans son atelier à Périgueux, grâce à l’association qu’elle a créée avec Jérémie d’Angelo “Poisson d’argent”

Retrouvez l’ensemble du programme ici:

www.poissondargent.com